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Bonjour tout le monde ! Voici le nouveau roman de ma semaine !
J’ai évoqué il y a quelques jours mon envie de publier des nouvelles au cours de cette année. Eh bien, j’ai avancé de ce côté-ci, car je suis dans les révisions de mon prochain livre. Comme je l’ai dit, il s’agit d’une nouvelle qui aura pour thème le Saint-Valentin. Vous en saurez bientôt un peu plus ! 🙂
Cette semaine, un double thème est revenu dans les articles que j’ai parcourus : les relations auteurs auto-édités/ blogueurs et la position délicate d’autoédité.
De l’importance de rester calme. Parmi toutes les expériences pas forcément agréables que l’auteure de l’article a rencontrées en ce qui concerne la critique, elle évoque la difficulté de contacter les blogs pour obtenir une chronique.
Sur le même thème, Sophie une blogueuse explique pourquoi elle ne lit plus d’auteurs auto-édités. Un point de vue légitime étant donné les sollicitations auxquelles les blogueurs paraissent être soumis. Une chose que je ne connais pas bien sûr, mais en tant qu’auteure, j’ai plusieurs fois été sollicitée par d’autres auteurs qui me demandaient comme amis sur Facebook, et aussitôt mon acceptation faite me balançaient leur pub insistante sans prendre la peine de s’intéresser à mes textes et du coup, réaliser que nous n’écrivions pas du tout le même genre de bouquins.
En réaction à ce parti-pris de Sophie Adriansen, Alan Spade a écrit un article provocateur et maladroit selon moi qui met en opposition les deux statuts et ne sert pas les causes des auto-édités : la liste noire des blogs et sites qui ne vous chroniqueront pas. Dans les deux articles cités, les commentaires sont au moins aussi intéressants que le texte lui-même, et les passions se déchaînent.
Certains blogueurs littéraires ont quelque peu vendu leur âme au diable en ne chroniquant que pour des maisons d’éditions, ravitaillés à grands coups de services presse, ce qui laisse planer le doute sur leur intégrité. Du coup, certains auteurs, et même lecteurs de blogs font une généralité de ce fait, oubliant que la majeure partie veut seulement assouvir sa passion pour la lecture en toute liberté, et non pour chroniquer à la demande.
Dans l’autre camp, celui déjà très mal perçu des auteurs auto-édités qui ont lu dans certains articles « mode d’emploi » pour auteurs qu’il faut arroser les blogs à tour de bras. Hélas, ils sont auteurs, et non des communicants. Leurs tentatives maladroites rebutent les blogs en desservants tous les autoédités avec de telles actions.
Pourtant, l’idée d’une liste de blogs non intéressés par les autoédités n’est pas une si mauvaise idée. Elle éviterait conflit et exaspération. Peut-être, serait-il plus diplomatique de ne pas l’appeler « liste noire ». Inutile de stigmatiser !
Pour terminer, si vous vous intéressez aux chiffres de l’autoédition, je vous invite à lire l’article de Marjorie Loup : Auto-édition, sommes-nous des imposteurs ? C’est vrai que nous sommes mal considérés, mais je ne vais pas m’attarder sur ce point et jouer les pleurnicheuses. Je vais surtout m’attarder sur un point de sa conclusion où elle évoque le manque de solidarité entre auteurs.
Comme je l’évoquais au-dessus, je ne me sens pas solidaire des auteurs qui oublient d’être polis et particulièrement envahissants quand ils font leur promo auprès des blogueurs, sur Facebook ou dans des groupes. Et je ne suis pas la seule !
Et je ne me sens pas solidaire non plus des auteurs qui passent leur temps à cracher dans la soupe et sur les autres autoédités s’imaginant bien loin de toute cette lie sans talent. Moi qui suis auteure de romance, imaginez la rognure que je suis à leurs yeux ! Il y a bien longtemps que je n’interviens plus dans les groupes d’auteurs qui ne s’adressent pas à la romance.
Mais je veux bien être solidaire d’auteures de romance, collègues et déjà amies et surtout bienveillantes qui comme moi se creusent la tête pour exister à chaque nouvelle sortie de bouquin. À celles-ci, je propose un truc : « un blog tour « . Je m’explique : comme vous le savez si vous suivez mon blog, je traine régulièrement sur les blogs d’auteures américaines afin de voir comment elles communiquent et m’en inspirer à l’occasion. Et j’ai vu à plusieurs reprises que certaines organisaient des « blog tours ». En gros, elles font des « articles invités » sur des blogs d’auteurs accueillants.
J’ai vu certains de ces « tours » durer jusqu’à un mois avec un article tous les deux jours sur un nouveau blog à chaque fois. Donc quinze occasions de faire de la promo auprès de nouveaux lecteurs potentiels et de communiquer sur son Facebook. Le bénéfice peut être double.
Donc, malgré le faible impact de mon blog, je veux bien ouvrir ma porte à mes amies ( celles que je connais déjà par le biais de Facebook, pour les autres, inutile de venir me harceler comme mentionné au-dessus, il est nécessaire que l’intérêt soit réciproque) et leur offrir l’occasion de communiquer. Inutile qu’il est nécessaire de renvoyer l’ascenseur. Peut-être n’avez-vous pas 15 amies qui vous ouvriraient leur porte, mais si nous sommes déjà 4 ou 5, c’est déjà encourageant. Donc si vous avez un blog et que vous écrivez de la romance, voici une piste !
Une autre piste, et là, je m’adresse toujours aux auteurs de romance, l’idée me trotte dans la tête d’un label à l’image de celui cité dans l’article de Marjorie, mais exclusivement pour des auteurs de romance ; une sorte d’entente, d’échange de relecture, de corrections, etc. Mais là, je suis honnête, j’aimerais que ça existe, mais je n’ai pas le temps de porter ce genre de projet, et seconde condition, je pense que ça ne marcherait que dans un groupe restreint de profils très similaires, appréciant les écrits les unes des autres, car cela signifierait porter la même « étiquette ».
Bon, si vous avez des idées judicieuses de votre côté ou un avis sur la question, je vous invite à laisser un commentaire !
Toute autre chose maintenant pour cette seconde semaine, je poursuis l’aventure du grand livre des listes de la Duchesse d’Erat. Vous savez cet exercice qui consiste à faire une liste de choses positives chaque semaine avec un thème donné.
Cette semaine, il s’agit de la liste des petites choses que j’aime
1/ Profiter d’un rayon de soleil dès qu’il fait beau.
2/ La vue apaisante sur la campagne depuis chez moi.
3/ M’installer à mon bureau pour écrire et me reconnecter à mes personnages et leur histoire.
4/ Mon chat collé contre moi la nuit, même s’il coince la couette.
5/ Un carré de chocolat noir de temps en temps ( enfin un peu plus que ça ! )
C’était ma seconde liste. Rendez-vous la semaine prochaine, et n’hésitez pas à faire vos propres listes dans les commentaires ou sur votre propre blog, si vous vous sentez inspirés ! Participez vous aussi à cette aventure !
Et voici ma petite citation que vous pouvez partager sur les réseaux sociaux :
Et voici quelques images qui ont animé ma semaine :
Voilà ! J’ai été super bavarde ! J’attends vos réactions ! Sinon je vous retrouve dans la semaine pour un nouvel article. Il se peut qu’il soit un peu spécial, puisque ce sera le 100ième !
L’idée du blog tour est excellente, pour avoir participer à certains d’auteurs américains, je trouve que c’est une façon assez ludique de faire découvrir ses écrits.
Oui ! C’est un bon moyen de partage et de découverte bénéfique pour tout le monde. Gagnant-gagnant ! Cela fait du contenu pour le blog et aide un autre auteur à agrandir son cercle de lecteurs !
Pingback: [Round Up] The Great book Of Lists, chapter 1.2 : Little things | La duchesse d'Erat
Salut Sybil, sympa de parler de mon article 😉
Je découvre totalement cette guéguerre qui semble régner entre certains auto-édités et auteurs traditionnels.
Ton idée de label pour auto-édités en romance est une très bonne piste. Et les idées donnent naissance à d’autres idées…
Je suis aussi certains blogs d’auteurs américains, toujours en avance sur nous. Je n’ai pas eu vent des blog-tours, ça semble un très bon moyen de se faire connaître, un peu comme une farandole ^^
Concernant ma conclusion qui prône la coopération et non plus le « chacun-pour-soi-dans-son-coin-avec-son-chat », bien sûr il ne s’agit pas de travailler avec des gens qui ne nous conviennent pas. Je pensais à une coopération au sens large : s’entourer des personnes qui nous conviennent et nous complètent puisque totalement seul, on ne peut pas réussir. Cela peut être, pour toi par exemple, de t’entourer d’auto-édités qui écriraient de la romance et s’entendraient bien. Il est important aussi, je pense, d’avoir des profils complémentaires (l’une qui saura bien relire un texte ou connaître une super correctrice, l’autre qui sera un as en graphisme ou connaîtra quelqu’un de pro en ce domaine, etc.)
Longue vie à ton blog 🙂
Marjorie
Merci pour ce commentaire. Je ne dirais pas qu’il y a guéguerre entre auteurs indépendants et traditionnels, c’est surtout avec les blogs littéraires qu’il y avait polémique. Et sautant d’un article à l’autre à la manière d’une revue de presse, j’ai trouvé que le thème épineux de la collaboration/solidarité ou non revenait plusieurs fois. Je ne voulais pas me montrer seulement critique de ce que je n’approuvais. Si l’on veut que les choses bougent, il faut aussi proposer des solutions ! C’est que ce j’ai fait !
Pour ce qui est des « blog tours », je n’arrive pas à trouver un exemple de collaboration entre auteurs, mais en voici un (http://iloveladyporn.blogspot.fr/2016/01/built-blog-tour-stop-giveaway.html) sur un blog littéraire. C’est de l’érotisme, mais ça illustre un peu ce que je voulais dire. L’auteur a obtenu de nombreuses chroniques et elles sont annoncées à l’avance. Il y a également des cadeaux à la clé. Souvent des cartes d’achats sur Amazon. La pratique existe aussi entre auteurs en offrant la possibilité de s’exprimer à chaque fois sur nouveau blog. Un jour, une interview, le lendemain un extrait, une autre fois un article invité, une présentation des personnages. Bref, j’ai vu passer pas mal d’exemples.
Voilà !
Au plaisir de continuer à échanger
Sybil
Oui je me suis un peu emballée pour la guéguerre lol. Il s’agit plutôt de comment sont reçus les auto-édités par les blogs littéraires.
J’ai regardé ton lien pour l’exemple de collaboration entre auteurs.
Je ne suis pas sûre de comprendre à 100 %.
Je te donne un exemple et tu peux voir si j’ai bien saisi le concept : imaginons que je sois aussi dans la romance. J’obtiens une chronique chez toi (j’écris donc chez toi ?), puis chez X, puis chez Y et ainsi pendant un certain temps.
Ou alors c’est moi qui reçois, si je puis dire, et chaque semaine une blogueuse en romance fait une chronique chez moi.
Tout est annoncé sur le blog annonceur pour que les lecteurs sachent où aller.
Est-ce que c’est ça ?
Les cartes d’achat en cadeau seraient pour les chroniqueuses ?
Sur le principe c’est l’idée d’aller de blog en blog tous les 2 ou 3 jours sur une période de promotion après la sortie d’un livre. Mais dans mon esprit, il ne faut pas seulement des chroniques du livre, ce serait répétitif et sans intérêt. L’attrait serait que chaque article offre un contenu différent, comme je l’ai dit au-dessus : interview de l’auteur, présentation des personnages, extrait. Il faut proposer de la qualité, à la fois pour l’auteur en période de lancement et l’hôte qui essaie de faire de son blog autre chose qu’un lieu d’annonces. Et ça permet aux deux d’augmenter leur présence sur les réseaux sociaux. La sortie d’un livre est difficile pour un auteur indépendant sans appui. Il faut trouver des solutions pour ne pas juste être là et attendre que ça se passe !
Quant aux cartes cadeaux, elles sont généralement à destination des lectrices.
Voilà l’idée que je m’en fais ! Le plus dur est de trouver des auteurs-amis qui ont la même vision des choses !
Sybil
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